— Février à Avril  2020

Diatomées
Atelier Lucile Viaud 

Diatomées une exposition Art-Science

– Sculptures en verre marin –

L’exposition DIATOMÉES vise à dévoiler la beauté du groupe de microalgues des diatomées. Ces sculptures réalisées en verre marin Glaz tirent leur particularité de l’utilisation de diatomées comme source de silice là où le verre industriel va chercher son principal composant – la silice – dans le sable de rivière. Lucile Viaud continue ici d’explorer l’univers marin et sublime les « frustules », exosquelettes cellulaires construits en puisant le silicium présent dans l’eau.

À la croisée de différentes techniques de travail du verre, Stéphane Rivoal et Lucile Viaud nous donnent ici à voir à travers les courbes de leurs sculptures, la transparence et la couleur du verre marin Glaz, la beauté d’un monde extraordinaire invisible à l’oeil nu et pourtant source de vie dans l’immensité des océans. Des 20 000 espèces connues, dont chacune dispose d’une architecture de verre unique faite de pleins et de vides mesurant à peine quelques dizaines de microns qui les protègent autant qu’elles laissent passer la lumière nécessaire à la photosynthèse, quatre sont présentées à l’espace Mira.

Les sculptures réalistes d’êtres vivants en verre à des buts d’étude scientifique ou de conservation ont connu leurs lettres de noblesse à la fin du XIXème siècle avec le travail remarquable de Léopold et Rudolf Blaschka, artistes verriers allemands. L’approche de ce projet prend quelques distances avec la représentation anatomique de cette tradition naturaliste du XIXème siècle, pour mettre en avant différentes thématiques liées aux microalgues ; dimension poreuse et fractale des frustules des diatomées, caractéristiques de leurs raphés, formes générales, mode de vie en colonie, statique ou libre, reproduction…

Tout en s’inspirant au maximum de la forme et en représentant quelques éléments caractéristiques, les sculptures sont plus évocatrices, que fidèles anatomiquement. Elles ont un fort enjeu esthétique et mettent en avant différentes dimensions du mode de vie des diatomées grâce aux techniques croisées développées par l’Atelier Lucile Viaud et l’Atelier Silicybine.

« La ville de Nantes a acquis les sculptures de diatomées pour son Muséum d’Histoire Naturelle, qui souhaite créer une galerie végétale afin de présenter au public les très riches collections qu’il compte dans ses réserves »

« Les Diatomées sont des microalgues et pourtant, ce ne sont pas des plantes.
Ce ne sont pas des animaux et pourtant elles peuvent bouger.
Elles sont microscopiques et pourtant visibles depuis l’espace.
Vous leur devez un quart de l’oxygène que vous respirez et pourtant, personne ne vous en a jamais parlé.
Elles sont le premier maillon de la chaîne alimentaire marine, elles risquent pourtant de disparaître. »

LE CONTEXTE

Au printemps 2017, l’équipe MIRA, informée des recherches sur le verre marin Glaz de l’artiste-chercheure Lucile Viaud alors installée aux Ateliers de Paris, lui propose une rencontre à Nantes en vue d’exposer sa première collection Ostraco.

Elle expose alors le fruit de ses recherches depuis 2014 et sa collection de pots en verre marin Glaz à l’espace MIRA en Septembre 2018, qu’elle présente devant un public captivé le soir de l’inauguration.

À cette occasion, Maxime Labat, médiateur scientifique nantais, a rencontré Lucile Viaud et lui a fait part de l’envie de Vona Méléder, chercheuse à l’université de Nantes, de partager ses recherches sur les diatomées. De cet échange est née l’idée de réaliser, en verre marin Glaz, des sculptures de ces organismes aussi méconnus que fascinants.

La ville de Nantes a acquis les sculptures de diatomées pour son Muséum d’Histoire Naturelle, qui souhaite créer une galerie végétale afin de présenter au public les très riches collections qu’il compte dans ses réserves (graines et herbiers du 19ème, fonds patrimonial de la bibliothèque botanique…), et de compléter les galeries zoologique et minérale existantes, comme nous l’expliquait Philippe Guillet, directeur du muséum.

« On parle beaucoup de la nature en ville, de la biodiversité…
Remettons les plantes à la place qu’elles méritent. N’oublions pas, par exemple, que les diatomées, ces microalgues, génèrent un quart de l’oxygène sur Terre. » (article Ouest France du mardi 28 novembre 2019)

A des fins pédagogiques, le département de biologie de l’Université de Nantes de Vona Méléder, prête un microscope à l’espace MIRA permettant aux visiteurs d’observer les diatomées vivantes, issue de la Nantes Culture Collection de l’Université, le temps de l’exposition.

 » Ces sculptures réalisées en verre marin Glaz tirent leur particularité de l’utilisation de diatomées comme source de silice là où le verre industriel va chercher son principal composant – la silice – dans le sable de rivière.
Lucile Viaud continue ici d’explorer l’univers marin et sublime les « frustules », exosquelettes cellulaires construits en puisant le silicium présent dans l’eau. »

LES SCULPTURES

COCCONEIS SCUTELLUM . CHAETOCEROS SP.
GYROSIGMA FASCIOLA . PLANOTHIDIUM DELICATULUM

COCCONEIS SCUTELLUM

Cocconeis scutellum est une espèce de vasières littorales, présente par exemple dans l’estuaire de la Loire. Tout comme les orchidées, Cocconeis scutellum est aussi épiphyte. Elles poussent sur des macroalgues ou des plantes à fleurs marines, les zostères. Elles peuvent ainsi résister, statiques, au courant. Leur croissance est synchronisée avec le cycle saisonnier de leur hôte: elles sont là essentiellement au printemps et à l’automne.

RÉALISATION TECHNIQUE
Entre transparence et opalescence, cette pièce exceptionnelle est réalisée en pâte de verre marin Glaz, moulée dans un moule unique en plâtre. Cette pièce d’environ 40 cm est réalisée en pâte de verre avec la technique mise au point lors du worshop d’expérimenta- tion (Janvier 2019, atelier Lucile Viaud & Atelier Silicybine).

DIMENSIONS
Diatomée: entre 20 et 30 μm*  ( * diamètre d’un cheveu : 3 à 6 μm )
Sculpture: 33x51cm

CHAETOCEROS SP

Mode de vie coloniale
Chaetoceros est un genre de Diatomée qui compte près de 400 espèces décrites.
Elle fait partie du phytoplancton, et dérive donc au gré des courants dans l’immensité des océans. Grâce aux excroissances en épines de leurs frustules, elles s’accrochent les unes aux autres formant un radeau entre deux eaux. Ces bancs de plusieurs centaines de m2 forment le premier maillon de la chaîne alimentaire des océans tempérés et polaires.

RÉALISATION TECHNIQUE
Cette pièce est composée à partir d’un ensembles de micro sculp- tures d’environ 3cm mises en forme une à une. Chaque microalgue est produite à partir d’un tube de verre marin soufflé à la bouche, découpé à chaud pour créer un «berlingot» puis travaillé au chalu- meau pour en étirer les 4 angles.

DIMENSIONS
Diatomée: (hors épines) 5 à 10μm*  ( * diamètre d’un cheveu : 3 à 6 μm )
Sculpture: 3x25cm

GYROSIGMA FASCIOLA 

Diatomée libre
Gyrosigma fasciola est une espèce de diatomée fascinante capable de se déplacer grâce à une fente dans son armure de verre : le raphé. En sécrétant du mucus, cet organisme unicellulaire peut se laisser glisser sur plusieurs cm dans les sédiments jusqu’au rayon du soleil.
Véritable source de vie des vasières littorales, elle remonte à la surface de la vase avec des milliards d’autres cellules comme elle pour for- mer à chaque marée basse un biofilm qui sera mangé par des oiseaux, des crustacés et des mollusques brouteurs. Au retour de la marée, elles seront dispersées dans la colonne d’eau le long de la côte et dans l’océan nourrissant tout l’écosystème océanique. La petite population restante relancera le cycle à la marée suivante.

RÉALISATION TECHNIQUE
Le verre marin Glaz est ici soufflé à la canne à la volée, raphé estampillé à chaud.

DIMENSIONS
Diatomée: 80 à 100μm*  ( * diamètre d’un cheveu : 3 à 6 μm )
Sculpture: 10x35cm

PLANOTHIDIUM DELICATULUM 

Lieu de vie statique
Planothidium delicatulum habite les vasières sableuses en se fixant à vie sur un grain de sable. Elle peut légèrement se déplacer autour de son grain pour se protéger du soleil, ou au contraire, s’y exposer. Même si l’on en trouve toute l’année, Planothidium ne mesure pas plus de 50 microns; elle reste difficile à observer et donc à étudier. Sa participation au fonctionnement de l’écosystème de la vasière est encore très mystérieuse.

RÉALISATION TECHNIQUE
Cette pièce est composée à partir d’un ensembles de micro sculp- tures d’environ 3cm mises en forme une à une. Chaque microalgue est produite à partir d’un tube de verre marin soufflé à la bouche, découpé à chaud pour créer un «berlingot» puis travaillé au chalu- meau pour en étirer les 4 angles.

DIMENSIONS
Diatomée: 15 à 20μm*  (* diamètre d’un cheveu : 3 à 6 μm )
Sculpture: 17x28cm

PHOTOGRAMMES

JOHANNES SCHMIDT

Johannes Schmidt est photographe et aime explorer les techniques anciennes de la photographie comme le sténopé et le photogramme. Pour Diatomées, Johannes s’est emparé de la sculpture Gyrosigma, particulièrement destinée à révéler ce monde étrange provoqué par la technique : on se retrouve ici devant la présence de l’absence, l’objet utilisé donne des images mystérieuses qui perdent leur identité. Leurs ombres deviennent claires, nous projètent dans un espace de songe, sans points de repères.

Johannes Schmidt nous offre ici un travail remarquable où il sculpte la lumière de façon singulière.

Le photogramme est une création photographique qui s’émancipe de l’appareil photo. On travaille dans le laboratoire photo sous lumière rouge directement sur le papier argentique. Les ob- jets et substances peuvent être transparents, translucides, réfléchissants ou simplement opaques. L’exposition peut être simple ou multiple, sous différents angles et avec des sources de lumières différentes

La technique fait son entrée dans l’histoire de l’art en 1919 par le dadaïste Christian Schad. Vite repris par des surréalistes dont Man Ray, il est très apprécié pour son côté énigmatique et mystérieux. Le photogramme est classé avec la photographie, bien qu’il reste une forme d’art difficile à cerner.

LINOGRAVURES

CLÉMENCE BERRYER & LUCILE VIAUD

En s’associant avec Clémence Berryer, artisan aux multiples facettes, Lucile Viaud propose ici pour la première fois un travail graphique accompagnant sa proposition sculpturale. Fascinée depuis qu’elle les connait par le graphisme des structures fractales et ajourées des diatomées, c’est vers la technique de la Linogravure qu’elles s’orientent, séduites par les qualités esthétiques permises par l’impression.

Méthode apparue vers 1900, la linogravure est dérivée de la xylophanie : taille en épargne des blancs dans le linoléum, estampe obtenue sous presse et transfert de l’encre disposée sur les zones non creusées sur le support papier.

Gravées à main levée par Clémence Berryer, les matrices ont été imprimées en duo au sein des ateliers de l’association Marché Noir à Rennes. Un jeu s’est alors créé pour exprimer les volumes des sculptures par le noir; charges d’encres différentes, pressions variables et doubles passages.

« Nous voilà ici devant une très belle expression de ce qu’il convient de défendre quand il s’agit d’arts et sciences. Aucune instrumentalisation ni d’un côté ni de l’autre mais un réel partage, à égalité de propos, entre les connaissances et les savoirs respectifs, un réel dialogue entre les différentes manières d’explorer et de découvrir « 

REMERCIEMENTS

Les oeuvres Cocconeis et Gyrosigma présentées dans Diatomées ont été financées par l’Université de Nantes (mission Culture Scientifique et Technique), l’Institut Universitaire de la Mer et du Littoral (IUML), l’Observatoire des Sciences de l’Univers de Nantes et Angers (OSUNA), la Nantes Culture Collection (NCC), ainsi que des programmes de recherche: Atlantic Microalgae (Région Pays de la Loire), BioTide (2015- 2016 BiodivERsA COFUND) et GHaNa (No 734708/ GHANA/H2020-MSCA-RISE-2016).

Les oeuvres Chaeotoceros et Planothidium ont été acquises par la ville de Nantes pour le Muséum d’Histoire Naturelle de la ville.

Crédits photographiques :
Christian Chauvet
Atelier Lucile Viaud
Vincent Mc Clure CNES-SPOT Image et Université de Nantes
Denis Esnault

TEMOIGNAGES

« L’université de Nantes est particulièrement heureuse d’avoir contribué à la réalisation de DIATOMÉES, avec une collaboration étroite entre une scientifique, biologiste, Vona Méléder et une artiste-chercheure, Lucile Viaud. D’abord pour partie élaborées et exposées à l’occasion de la Mer XXL grâce au soutien de la mission Culture scientifique et technique de l’université et à plusieurs projets de recherche, l’Espace Mira en propose une nouvelle étape avant le Muséum de Nantes. Nous voilà ici devant une très belle expression de ce qu’il convient de défendre quand il s’agit d’arts et sciences. Aucune instrumentalisation ni d’un côté ni de l’autre mais un réel partage, à égalité de propos, entre les connaissances et les savoirs respectifs, un réel dialogue entre les différentes manières d’explorer et de découvrir. D’un côté la mer et les rivages, ce paradoxe biologique si fort qui veut que le tout petit des microorganismes serve au si grand des espaces maritimes. De l’autre côté l’intuition que ces mers et ces rivages riches de toutes les algues et de tous les sables permettent la fabrication de verres inédits. Nous sommes bien dans les enjeux de la rencontre, de l’association des compétences et des imaginaires, de l’interdisciplinarité en un mot. Comment réussir les échanges croisés de la création, montrer le presque invisible, faire forme complexe et utile ?  Comment savoir et faire, faire et savoir, faire savoir, savoir faire ? Il y a plusieurs savoirs et plusieurs pratiques qui se croisent ici, plusieurs cultures. Parler d’arts et sciences, c’est parler de culture scientifique et technique mais l’on s’arrête bien trop souvent au S des sciences sans aller vraiment jusqu’au T des techniques. Dans tout art, il y a fabrication. Les diatomées observées de Vona Méléder devenant celles fabriquées de Lucile Viaud sont un démonstrateur non seulement de la culture scientifique mais tout autant de la nécessité de la culture technique. Et c’est ainsi le tout qui fait culture et art. »
JEAN-LOUIS KEROUANTON VICE-PRÉSIDENT DE L’UNIVERSITÉ DE NANTES

« L’histoire racontée pour ce projet DIATOMÉES est pour moi extraordinaire. Grâce à Lucile, il a été possible de proposer une première série de pièces, représentant certaines formes et espèces de Diatomées. L’originalité de ces pièces, c’est qu’elles sont fabriquées à partir de matière première provenant de Diatomées, le verre Glaz. Par l’esthétisme de ces pièces, et l’originalité de leur matière première, elles sont pour moi, scientifique, de véritables supports de médiation. En effet, le public vient vers les pièces car elles sont belles et impressionnantes, et je peux alors les sensibiliser à l’écologie et à la protection de l’environnement marin, encore trop souvent méconnu par le grand public. »
VONA MÉLEDER CHERCHEURE & MAÎTRE DE CONFÉRENCES

« 1bis rue Voltaire à Nantes, à quelques encablures du muséum, au 12 de la même rue, la galerie Mira met en scène un travail extraordinaire, celui de Lucile Viaud qui avec Stéphane Rivoal, propose de découvrir un monde peu connu, celui des diatomées. Microalgues, souvent négligées, elles fournissent pourtant plus du quart de notre oxygène terrestre. Autant dire que leur contribution au développement et au maintien de la vie sur Terre est essentielle. En répondant à l’invitation de Maxime Labat, le muséum qui gère les collections scientifiques de la Ville de Nantes, a acquis ces œuvres pour sa future galerie de botanique qui comprendra non seulement les plantes mais aussi les algues et les champignons faut-il le préciser. C’est une acquisition pleine de sens dans cette rencontre Art – Science et même Technologie (avec la création du verre marin Glaz). »
PHILIPPE GUILLET DIRECTEUR DU MUSÉUM DE NANTES

Lucile Viaud

Lucile Viaud, diplômée de l’Ecole Boulle, aujourd’hui intégrée au sein de l’université de Rennes 1, s’est spécialisée dans la fabrication de verres naturels à partir de ressources à valoriser en région. Elle développe en 2015 le verre marin Glaz, qui tire sa silice des microalgues et valorise les coquilles d’huîtres bretonnes. Le verre ainsi obtenu, recyclable à l’infini et coloré dans la masse, dispose de nombreuses propriétés esthétiques singulières (stries, microbulles…) renvoyant à son milieu d’origine. Soutenue notamment par la Fondation Sophie Rochas, la jeune designer développe une approche transdisciplinaire, à la croisée des sciences, des arts et de l’artisanat où formes et fonctions découlent des propriétés intrinsèques des matériaux qu’elle développe. Récompensée par le Grand Prix de la Création de la ville de Paris en 2018, Catégorie Design Émergent, elle remporte le Trophée de l’entreprise Innovante 2019, Plateforme Initiative Rennes.

Stéphane Rivoal

C’est pour l’industrie pharmaceutique que Stéphane Rivoal débute sa carrière dans le verre, soufflant au chalumeau des instruments pour la recherche. Au contact de Pedro Vélos qui l’emmène sur la réalisation de prototypes et de sculptures en verre soufflés, il s’empare de nouvelles techniques. Polyvalent et passionné par la recherche, Stéphane Rivoal installe l’atelier Silicybine en 2011 à Arcueil, vacillant sur le fil de l’artisanat et de l’art, avec pour préoccupation de faire correspondre les nombreuses techniques artisanales à son arc avec la demande contemporaine dans les domaines de l’art, de l’architecture, du design, de la recherche et de l’archéologie.

Vona Méléder

Vona Méléder, docteure en Biologie Marine travaille depuis plus de 15 ans sur les diatomées des vasières littorales. Souvent inconnues du grand public, ces microalgues sont pourtant visibles depuis l’espace, et Vona Méléder les cartographie à partir d’images satellites et en a fait le centre de ses projets de recherche. Elle est notamment la curatrice de la collection de microalgue de l’Université de Nantes, la Nantes Culture Collection (NCC).

Maxime Labat

Maxime Labat est médiateur scientifique, diplômé du Master de communication scientifique et technique de Grenoble. Après ses expériences dans le monde des musées au Laboratoire Artscience de Paris puis du Palais de la Découverte, il s’installe à Nantes. Actif à la radio, sur Youtube ou dans l’espace public nantais, il propose depuis plusieurs années des dispositifs créatifs, en impliquant artistes et scientifiques, pour donner à voir l’univers fascinant de la recherche scientifique contemporaine.