Pauline BARZILAÏ
Les paysages de Pauline Barzilaï ont une incandescence expressionniste, et leur corps chromatique somatise à plein régime. Dans cette intensité affolée, que répercute l’artiste des dérèglements du paysage contemporain ?
Pauline Barzilaï a étudié à la HEAR (Strasbourg) et à la Kunsthochschule Weissensee (Berlin). Elle a développé une pratique protéiforme, mêlant dessin, livre, peinture, textes, images imprimées et animées.
Elle collabore notamment avec d’autres artistes (le musicien Rouge Gorge, la plasticienne Margaux Duseigneur, la compagnie désordinaire…) ; des revues, (Panthère Première, Jef Klak, Mille Cosmos…), et des lieux (La Fraternelle maison du Peuple à Saint-Claude, Le Sénéchal à Uzerche…)
En 2025, elle est lauréate du de la résidence de création Pôle Print Bonus à Nantes, à l’issue d’un mois de création elle édite un livre et présente La pluie le beau temps et la fin du monde.
« Observer le monde. Faire parler le ciel, interroger la perte de sa dimension transcendante, la façon dont l’humanité y projette ses désirs, ses angoisses et ses croyances, c’est un rôle que la couleur, souvent chargée de véhiculer le monde des sensations, endosse intuitivement. Les paysages de Pauline Barzilaï ont une incandescence expressionniste, et leur corps chromatique somatise à plein régime. Dans cette intensité affolée, que répercute l’artiste des dérèglements du paysage contemporain ? »
Éva Prouteau











